L’IoT – Notre point de vue à E.RE.C.A pour Guardii
IoT (Internet Of Things) – cet acronyme fait partie de notre langage courant depuis quelques années pour décrire « l’Internet des Objets ». IoT est aussi associé au Web 3.0 – Any media, Any place, Any device – C’est le Web des Data !
Dans « Internet », tout le monde comprend bien ce que cela veut dire – Bon, il y a la notion un peu floue de « Cloud », mais ce n’est pas le propos de cet article.
Mais « Objet » – Qu’est-ce qu’un objet dans l’Internet des objets ?
Un Objet est-il forcément « Physique » ?
C’est une question assez identique à celle entre « Processeur virtuel » et « Processeur Physique » . Jusqu’à présent, un Objet (dans le monde de l’IoT) est généralement considéré comme un élément physique ; c’est-à-dire comme un système embarqué. Mais, vue d’une plateforme logicielle, on peut très bien imaginer la conception d’objets virtuels. Cela permettrait certainement la construction d’applications logicielles structurées pouvant descendre la notion « d’Objet » à une partie d’un système embarqué (élément Physique contenant plusieurs « objets »). L’objet pourrait alors être associé à une fonction logicielle pouvant concaténer des résultats primaires issus de capteurs. Tiens, intéressant pour un article prochain…
Dans cet article, nous nous focalisons sur les objets physiques.
Définir un « Objet »
Un « Objet » peut se définir à partir de ses fonctionnalités :
- La principale est qu’il est « relié » à Internet pour envoyer des données. Comment ? ce n’est pas précisé. Il peut donc avoir une liaison « directe » avec l’Internet, ou bien une « liaison locale » lui permettant de se connecter à un « pont » qui lui permettra in fine de se connecter à Internet.
- Il fournit des données. Il peut produire lui-même ses propres données (ex : un compteur, une horloge) ou bien utiliser un capteur qui va venir « mesurer une variable environnementale » qui va ensuite être traitée, interprétée, pour produire une « donnée ».
- Pour communiquer au moment opportun avec Internet et selon un protocole établi, pour transformer des mesures en « données », il va falloir développer un algorithme qui dépendra de « l’application de l’objet ». Cet algorithme sera implanté dans une unité de traitement, généralement un microcontrôleur.
Certains diront : ‘Donc un objet est un système embarqué !’ OUI, c’est un système embarqué particulier qui communique avec Internet.
Les caractéristiques d’un « Objet »
Un « Objet » est si possible :
- autonome en énergie avec une très grande autonomie,
- très simple, très petit – car il vient en général se greffer sur un support pour capter des informations.
Il est en général conçu pour rendre compte, et non pour agir par lui-même.
Un « Objet Physique » est donc généralement composé :
- d’une carte électronique,
- d’un logiciel embarqué
- d’une réserve d’énergie (pile, batterie, panneau solaire, panneau thermique, mini-centrale hydraulique, etc…)
- d’un boîtier d’encapsulage pour le protéger de son environnement.
Quel métier pour fabriquer un « Objet » ?
On voit donc que la conception d’un « Objet » fait appel à de multiples compétences techniques. Il faut :
- Des « hardeux » pour concevoir la carte électronique, dimensionner et concevoir l’alimentation puis ensuite développer l’électronique logicielle,
- Des « softeux embarqués » pour le logiciel embarqué, qui connaissent aussi les protocoles pour communiquer avec « Internet »,
- Des « mécatroniciens » pour les « boîtiers »
- Et aussi des « Physiciens » pour les technologies des capteurs.
Tout ce petit monde pour arriver à faire un objet tout petit qui saura se faire oublier et pourra renseigner la Toile….
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